Ça a chauffé cette semaine dans le Macky de la sobriété, agité par cette «Sortie» inattendue du PDG de Walf «l’horreur», la chaîne des manifestations et de la grogne infinie. Quand Sidy s’auto-invite sur un plateau de sa propre chaîne de télévision, fermez les yeux et bouchez-vous les oreilles car ce que vous allez entendre pourrait vous valoir une audition avortée devant les enquêteurs. En s’amusant à secouer le «Macky» qu’il a réussi à faire sortir de son hibernation, le mollah flingueur, qui s’est fait passer pour le clone de Bamba, a, au passage, suscité l’ire des certains mourides qui n’hésiteraient pas à porter plainte contre Sidy pour… imposture. Vous allez comprendre…
Mollah flingueur, Sidy, la récidive !
Ceux qui s’attendaient à ce que Sidy passe le nouvel an en prison peuvent déchanter. C’est raté, du moins pour le moment. Le mollah flingueur a voulu se positionner en martyr en cette fin d’année, mais ne partira pas en exil à Rebeuss. Il ne sera pas non plus pendu à un croc de boucher comme il en rêvait. Ni ne traversera l’océan comme Bamba, tout simplement parce que Bass le proc, a été désavoué : quelqu’un de très haut placé, serait intervenu pour «gracier» le mollah flingueur.
«Diner» ak Jah-Macky»
En effet, depuis que sa Mackyesté a succédé au vieux chauve, le mollah flingueur ne cesse de s’agiter dans tous les sens. En attestent les Unes et couvertures de son journal, les ouvertures de ses JT et JP, les émissions «’Diner’ ak Jah-Macky» où tout est prétexte pour flinguer un pouvoir chancelant et sans direction, mais qui n’a pas l’air de céder, devant les caprices de celui qui est perçu tel un maître-chanteur, un coutumier des faits. Et Sa Mackyesté, en toutes sobriété, a compris l'issue du jeu auquel Sidy l'invite à prendre part.
Walf «l’horreur», grogne à tout-va !
Mais il n’y a pas que les cheveux qui le différencient de son prédécesseur : le «Gargantua» du Palais et successeur du vieux chauve refuse de se plier en quatre, devant celui qui se sert de ses entreprises de presse pour faire pression, et dont la ligne éditoriale reste et demeure «le Sénégalais de la rue, qui proteste, qui brûle et qui pille». Un pillage qui a eu pour cible, cette semaine, Sa Mackyesté qui n’aurait pas acquis ses biens de manière licite, à en croire le mollah flingueur et PDG de Walf «l’horreur».
Mes privilèges, mon patrimoine
Macky sobriété n’a pas acquis ses biens de manière licite : ça, on le savait déjà et Sidy ne nous apprend rien sur un patrimoine essentiellement composé de «privi-lèses». C’est Macky lui-même qui l’a révélé à des confrères étrangers, en toute sobriété... Sauf que, à six mois des locales, la campagne électorale a déjà commencé et Sidy, qui n’est candidat à aucune mairie, ravit déjà la vedette au PDS, à Rewmi. Thim ! Vivement une nouvelle marche d’envergure à l’Obélisque, à l’indépendance. Jusqu’ici, Sidy a gagné une bataille : la couverture des journaux et JP : depuis vendredi, c’est Sidy partout, Sidy merci… de nous rappeler que la liberté d’opinion, sous Macky, ne se porte pas mieux.
Victimisation ratée
Tel un trophée de guerre qu’il brandit à tout-va, le très nostalgique Sidy qui ne cesse de se remémorer son emprisonnement par Senghor, n’aura pas toutefois le privilège de croiser Karim à Rebeus. Ni de se victimiser plus tard dans une «Sortie» où il voudrait, preuves à l’appui, raconter dans les détails, comment les gardes pénitentiaires lui auraient brisé deux côtes et une dent, suite à sa convocation pour ses propos tenus sur sa télévision où il s’est auto-invité pour tirer à boulets rouges sur le régime. Le coup de communication, très bien calculé, aura été un flop ! En partie.
«Faidherbe Sall»
Notre héros de la semaine va loin, très loin quand il s’agit de se victimiser, son domaine de prédilection. Et de là à se comparer à (ou avec) Serigne Touba, le fondateur du mouridisme exilé par le pouvoir colonial, il y a un pas que le mollah flingueur a franchi. Etant donné que l’actualité politique était plus ou moins monotone ces derniers jours, Sidi a jugé utile de secouer le cocotier, et profiter de la trêve du Magal pour réveiller les vieux démons politico-confrériques. On a frôlé le pire. Pardon, le rire...
Sidy partout, Sidy merci
Dégueulasse comparaison et ce n’est pas insulter le mollah que de relever ce parallélisme entre une cause intéressée, essentiellement motivée par des intérêts crypto-personnels, et un exil involontaire, trait marquant de l’histoire coloniale du Sénégal. Car entre Sidy et Bamba, il y a l’océan Atlantique. Et comparer le second au premier revient à attribuer au second toutes les imperfections d’un patron de presse adepte du franc-parler certes, mais aussi de la menace, du chantage et du double langage. Un disque rayé qui gagnerait à faire peau neuve en cette nouvelle année 2014.
Bonne semaine à tous et bonne année 2014!
Commentaires (0)
Participer à la Discussion